Un modeste hommage a : Moh  Chrif  Bendjoudi et Si Rabah Bouroubi Pour toute la sagesse et l’humanité qu’ils dégagent.

Un modeste hommage a :

Moh Chrif Bendjoudi et Si Rabah Bouroubi

Pour toute la sagesse et l’humanité qu’ils dégagent.


Un instituteur ou une institutrice, un enseignant ou une enseignante est définie comme une personne chargée d'enseigner dans les école auprès des jeunes enfants, notamment à l’école primaire et au moyen. Chez nous, l'appellation traditionnelle est « maître d'école », une appellation bien pesante et pleine de sens. L’enseignement est sans aucun doute le plus beau métier du monde. Loin d’être une affirmation gratuite, cette assertion se fonde sur un certains nombre de constats. En plus d’être noble et prestigieux, L’enseignement confère à ceux qui l’exercent une stabilité et un certain équilibre. De toute évidence, le fondement de la société est la transmission; transmission du savoir, transmission de la culture d’une génération à l’autre. Le rôle déterminant et irremplaçable de l’enseignant dans cette transmission n’est plus à démontrer.

Être enseignant est un privilège, ceci d’autant plus que la matière première est l’humain, généralement à l’âge le plus malléable. Bonne ou mauvaise, l’influence d’un enseignant peut s’imprimer pour la vie. Qu’ils soient ingénieurs, médecins, politiciens, journalistes, techniciens, économistes, etc.,. ils doivent tous quelque chose à un enseignant.

Qui n’a pas gardé le souvenir d’un professeur au rôle déterminant pour son avenir? Passons sur l’effet néfaste d’un sadique qui peut priver l’élève de la confiance en lui-même, pour toujours. Gardons plutôt en mémoire l’image lumineuse de ceux qui ont su éveiller notre curiosité, notre soif de découvertes, notre capacité de réflexion et c’est le cas de Mr Moh chrif Bendjoudi le sage et Si Rabah Bouroubi l’éducateur au cœur d’enfant(que dieu ai son âme) . Tous deux natifs de Bouassem, vétérans de l’éducation mais, font malheureusement parti de ceux, que le destin met en marge de la société et auxquelles très peu de gens prêtent attention. Des laissés pour compte de cette même école qu’on fréquentait autrefois pied nu et sous un froid glaciale, de la société a laquelle ils ont beaucoup donné mais surtout de leur tutelle. Pour ne pas tomber dans cette ingratitude généralisée dont nous baignons, Je témoigne que l’image du service publique qu’ils ont offert ne souffre d’aucune tache. Ils fussent depuis le début de leur carrière des modèle pour tout leurs élèves et perçu comme tel par leurs parents.

Si Rabah fut parmi les premiers enseignants de langue arabe après l’indépendance. Il étudia le coran dans les principales zaouïas de la région. Apres que les enseignants français eurent quitté le pays, il fut appelé a enseigner a l’école primaire d’iouriachen. Des pionniers comme lui qui se sont chargé de l’éducation des enfants de l’Algérie indépendante en dépit du manque de moyen et de formation mais le temps lui a permis de bien suivre son petit chemin d’évolution, se perfectionner et consacrer une partie de sa vie pour ce noble métier jusqu'à son départ a la retraite et tirer sa révérences quelques petites année plus tard.

S’agissant de Mr Bendjoudi, très réservé et discret, selon les témoignages des habitants et de ses collégues de travail(Allalou s. et Alouane B ...), n’a pas attendu les textes qui définissent le comportement idéal or chez lui, c’est inné. Ayant refusé le critère de « lèche botte » pour accéder du temps ou il fut en exercice pour un positionnement « hors classe » qu’il méritait amplement se retrouvait quelquefois par une affectation dans d’autres villages plus déshérités et pour s’y rendre doit parcourir quotidiennement plusieurs km a pied. J’espère que cette modeste contribution le lui accordera. Parfois, les mots ne suffisent pas pour dire des choses sur celui qui a toujours évité de quitté l’école (en fin de journée) dans le quart d’heure qui suit la sortie des élèves et a fortiori en même temps qu’eux. Et pourtant réglementairement, rien ne le lui interdit. Il y a cinquante ans, il imaginait la perception désastreuse que peuvent avoir les parent sur une personne qui « fuit » dés que possible son lieu de travail qui pour le moins est par nature bien différent de tout les autres puisque c’est une école. L‘autorité de cet éducateur modèle n’est pas liée l’autoritarisme mais a une acceptation du pouvoir qui en l’occurrence dans la classe découle de la qualité d’enseignant reconnu par ses élèves. Une attitude qui lui a toujours évité d’être confronté a des moments pénible a vivre. Lui, pour qui l’autorité ne s’achète pas, faisait pas fonctionner ses classes a l’affectivité : entretenir une admiration ou une manifestation d’affectivité, montrer ses préférences ou des rejets, s’épancher sur sa vie personnelle, sur ses soucis et sur ses joies, faire partager a tout prix ses passions relève de la satisfaction narcissique qui n’a rien de professionnel. Le tutoiement des élèves a son égard et son interpellation par son prénom faisait partie de ses meilleurs stratégies, jouer a « copains-copains » n’allait dans le sens de reconnaissance de son autorité telle que définie supra. « Le vouvoiement » qui était autrefois une règle bien respectée, une formule de respect, prête a sourire de nos jour. Afin de ne rien laisser au hasard, il prenait soin d’expliquer la finalité de ses comportement a ses élèves. La question de l’autorité a l’école de nos jours n’est un souci pour personne. Pourtant, une grande avancée peut se faire en respectant quelques règles simples qui inscrivent les enfants tout simplement dans la déférence et le respect dus a l’adulte.

Moh chrif était à la fois enseignant et élève persévérant même âpres sa retraite, apprenait sans cesse au fils du temps. Une fois en classe, chaque minute compte et atteint sans exagérer un temps de travail effectif proche de 100%. Pour ne pas fatiguer ses élèves avec sa logorrhée permanente, il innove dans le but d’éveiller, distraire la classe en se détachant de la leçon avec sa voix basse et apaisante. Il savait aussi se taire quant il le fallait. Il disait, trop parler induit beaucoup de fatigue a l’enseignant et aux élèves, il faut donc savoir économiser son énergie sans que le cours perde son cours. L’homme pour qui même la tenue vestimentaire était prépondérante durant toute sa carrière mérite a mon humble avis tout les hommages et reconnaissances

Enfin, l’éducation consiste en une socialisation méthodique de la jeune génération, elle a pour objet unique ou principal l’individu et ses intérêts. C’est le moyen par lequel la société renouvelle perpétuellement les conditions de sa propre existence. » Que serait la société sans l’éducation? Que serait l’éducation sans les enseignants? j’espère que les cœurs de tout les habitants du village de la plaine , de toutes les agglomérations environnantes, hommes , femmes et enfants , soit le temple qui accueille toutes ces rares individualité avec toute la sagesse et l’humanité qu’ils dégagent.

Enseigner c’est finalement rendre les hommes plus humains, y a-t-il plus beau métier? Ou en sommes –nous de nos jours ?

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Un modeste hommage a : Moh  Chrif  Bendjoudi et Si Rabah Bouroubi Pour toute la sagesse et l’humanité qu’ils dégagent.
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