LE BARRAGE DE BOUMRAW LE10/10/2015

Si la sécheresse menace depuis plus de 60 ans les pays du sahel et La Corne de l'Afrique qui est une zone aride et sèche naturellement, il n’en est pas moins pour son nord qui voit une situation apocalyptique planer a l’horizon, anticipée par un phénomène dont on parle très peu alors qu’il est réel.. Aujourd’hui, face a la famine qui menace sérieusement un grand nombre de pays d’Afrique et d’Asie, le dérèglement du climat et sa manipulation, les beaux discours des différents sommet sur le climat depuis la conférence de Genève(1979) a la COP21 en passant par le sommet de Rio (2012) et la sécheresse qui nous fait trembler laisse un peu sceptique les scientifiques quant a la volonté des politiques tracteurs de toutes les corporations et leurs cupidité pour qui, seul l’intérêt immédiat compte. Ils le disent, leur niveau de vie ne se discute pas. Depuis 20 ans, la température des océans augmente, et les océans ont une forte influence sur les climats tropicaux explique les scientifiques qui ajoutent : nous savons que, de manière générale, si nous produisons des gaz à effet de serre les risques de sécheresse augmentent dans les zones semi-arides comme la corne de l'Afrique . La mort de chameaux en Ethiopie, la sécheresse a quoi s’ajoute la guerre en Somalie et le pont aérien contre la famine a Mogadiscio avec la surpopulation aidante sont autant d’éléments qui nous renseigne sur une situation dangereuse qui ne fait que s’aggraver et aggravée par l’ignorance des populations qui sont les premières victimes. Cependant, il est clair qu’il n y a pas seulement l’industrie qui contribue au réchauffement, il y a aussi l’agriculture qui doit relever le défit en amplifiant le volet « recherche et innovation ». Quant on refuse le moindre effort pour luter contre : le réchauffement, la mauvaise gestion et la pollution de l’unique et importante ressource vitale de l’humanité (l’eau), le gaspillage de la production alimentaire et la non production et consommation locale , le travailler sur la génétique animale comme végétale ne doit plus trouver d’opposition de certains groupe de pression qui remettent en cause des technologie comme « la mutagenèse ». C’est une question de survie même si la solution ne semble pas être la meilleure . En Afrique du nord, mis a plat par la dépendance alimentaire, Le réchauffement climatique, facteur stratégique, qui semble être occulté avec l’actuelle crise économique mondiale peut avoir des conséquences dramatiques avec cette désertification croissante, comme les guerres pour se partager notamment de l’eau, ressource stratégique de la vie. En Algerie, les scientifiques et analystes du pays, durant ces dix dernières année qui n’ont pas cesser de tirer la sonnette d’alarme paraissent dégouté par l’attitude des politiques qui ne sont incités que par les ordres de l’occident pour lutter contre ce fléau. A travers tout le territoire, seules quelques rares commune et village a l’instar d’Iguersafen qui prône le concept de développement durable avec une parfaite autogestion (un exemple a suivre), tout le reste ou presque est anesthésié contre toute bonnes volonté et initiative abondant dans le même sens par la faute des responsables affilié a un système des plus fantoche. Naciria , la première commune ou un groupe d’habitant a eu l’idée d’un séminaire sur le développement durable en 1912, dont la première séance de travail a été présidée par Mr Karim Tedjani a essuyé un échec par manque de soutien est aujourd’hui envahie par la peur d’une sécheresse qui a assené un coup sévère a toute la végétation et avantagera probablement la prolifération de certaines maladies . Le manque de précipitation( 7/12 en 2015 sans pluies) qui a asséché le barrage de la Boumraw va certainement avoir de terribles répercutions sur la ressource disponible au niveau locale. Une ressource sous estimée par les responsables de la collectivité et pourtant, elle peut suffire a tout les habitants a un cout insignifiant. Les effets dévastateurs du changement climatique en Afrique du nord c’est pour demain même si les soles et la vegetation ont atteint déjà a des endroits le seuil de destruction irréversible. Là, il y aura des pluies irrégulières, des tempêtes violentes, diminution des ressources en eau, des étés plus chauds et des hivers plus froids. La chute de la production alimentaire et le tarissement des ressources en eau transformerons radicalement les mégapoles comme Alger. Nous, qui avons refusé de modifier nos rapports avec la nature par une consommation rationnelle du trésor fossile déjà en déclin, nous risquons de subir le sort des dinosaures et l’innocence que nous avons engendré avec. En attendant la COP 21 qui devrait créer un environnement plus favorable au développement durable en Afrique, allons- y en petite foulée, respirons, expirons , inutile de réfléchir et d’agir d’autre le fond a notre place.

Med Djazairi

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